Le pouvoir de la vulve !

jeudi 7 octobre 2010

La Passion de Dona


Tout d’abord à vous, mes chères et fidèles lectrices,
Je vous fait parvenir ces quelques lignes dans le plus grand émoi, mes mains tremblent, mon dos frissonne, ma gorge toussote sous la tension des quelques légers sanglots qui convulsent mon esprit et une larme solitaire arpente ma joue. L’ouverture de ce site marque l’entrée dans une nouvelle époque, la révolution est proche et ne nous modérons pas !!! Chères amies, il est venu le temps de se saisir des mots et d’ériger en notre gloire un monument du net.

C’est avec toute mon âme que j’empoigne la plume pour vous dédier ces lignes. La rédaction m’a demandée, d’être virulente, assassine, de traiter de nous les femmes pour nous et juste nous … Afin que vous comme moi, femmes de ce monde ne tombions pas dans l’oubli, enterrées, englouties, basardées parmi les torchons, les casseroles et l’aspirateur (dont il nous fût attribué le soin d’en faire nos meilleurs amis) et ressorties, occasionnellement, le samedi soir, pour promener le décolleté au côté de Monsieur et rire niaisement à ses blagues. La direction a été claire, et pourtant… Je me contenterais simplement de rester naturelle. Alors moi, Dona Dildo, votre dévouée Dona, parlerais du cœur.

Désormais à vous tous, public d’individus aussi variés qu’insignifiants (pas vous mes chères consoeurs, pas vous) dans ce processus d’ouverture et d’échange, je me présente afin que vous sachiâtes de qui proviennent ces pensées intérieures divulguées au grand jour. Née d’un père Allemand (rigueur et autorité) et d’une mère issue de la juiverie, je me trouve perdue entre ces deux mondes que tout oppose. Souvent, vous le verrez, cela prête au rire, à la moquerie. Mais… Nom d’un fushia, je ne prête oreille aux quolibets, je ne les ouïe même pas, bien trop préoccupée par le combat qui fait rage en mon intérieur et déchire ma sensible personne en deux identités qui se doivent pourtant bien de cohabiter en une. Mon écoute intensive de musique se résume à une tentative de taire mon ancêtre moustachu braillant dans le fond de ma tête, et ma voix au volume peu élevé résulte d’un nécessaire contrôle sur les piaillements de ses victimes qui voudraient exprimer douleur, révolte & désir de vengeance au travers de ma bouche. (Riez-vous toujours inconscients ? Cruels scélérats ?)
Mais… Moi, Dona Dildo, vit très bien ma schizophrénie et décide de trouver remède en la noble activité qu’est l’écriture, et en une tentative d’effacement s’exprimant par un négligé conscient.

Chères collègues, et, avant tout, amies, désertons le comptoir de N*no, laissons les forces obscurs de nos concurrents s’empâter aux tables grasses d’I*mir, et lançons la révolte. Marchons sous l’étendard de la féminité et de l’Amour pour reprendre la place qui nous reviens de droit et que nous avons laissée bien trop longtemps à ces malfrats aux crânes coiffés de dreads ou de poux. Le règne de Pantene viendra ! Soyez-là !

Votre dévouée,
Dona

10 commentaires:

  1. haaaaaaaahaaaaaaaaa MA DONA ! photo de toute beauté! Je suis tellement heureuse que tu fasses front avec moi mon Amour ( avec un grand A par ce que l'amour c'est cool hein! )!

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  2. Tiens, c'est un stylo dans ta main, pour une fois.

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  3. Atout premier mon Amour : l'union qui lie les membres de cette consoeurerie.
    Deuxièmement : la créativité!!! Ne jamais se contenter de faire ce qui a toujours été fait.
    Troisièmement : nous SAVONS écrire sans fautes d'orthographe.
    Quatrièmement : le pouvoir de la vuuuuulve!!!!!

    je t'aime! :-))))

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  4. Ahahahaha j'ai ris doublement. :)
    A l'article et au Mustard commentaire

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  5. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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  6. Non point, non point Katy. Mustard, brave enfant.

    Il a raison de s'étonner.

    Mustard, voilà c'est officiel, j'ai échangé la raquette contre le stylo. Le tennis c'est fini pour moi. Ne pleure pas.

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  7. Je crois que tu as fais de l'humour juif

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  8. C'est quand ce n'est pas drôle et que ça ne parle pas de saucisses

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